30 abril 2005

Vou contar-vos um segredo*

Faro Capital Nacional da Cultura 2005 começa hoje...

*Acho que ninguém quer que se saiba. Porque será?

Pierre-Jacques Volaire


View of Gaiola, about 1770 - 1790, oil on canvas, 26 x 37 3/4 in., J. Paul Getty Museum

Pierre-Jacques-Antoine Volaire was born in Toulon, France, on 30 April 1729

Percy Heath

CliCK!
b. 30/4/1923

29 abril 2005

Acabadinho de estrear

CliCK!

David Cox


River Scene with Boys Fishing, oil on wood, 190 x 248 mm

David Cox was born in Heath Mill Lane, Deritend, Birmingham on 29
April 1783.

Duke Ellington

CliCK!
29/4/1899 - 24/5/1974

28 abril 2005

No prato





O DVD do último concerto de Chet Baker - Chet Baker Live at Ronnie Scott's - com os convidados especiais Van Morrison e Elvis Costello.

40.º Festival de Música e de Dança de Sintra


O programa do festival pode ser consultado aqui, em pdf, e no blog.




Commercial break

Um deslumbrante anúncio para a TV produzido por Steven Meisel e Dominique Isserman, com a modelo russa Eugenia Volodina.

Guidance

Worship with your conscience,
Receive grace with humility.
Guide with awareness,
Lead with modesty.
in Deng Ming-Dao, 365 Tao Daily Meditations.

Ainda Gödel

Na vida, existem duas épocas: antes e depois de se conhecer o teorema de Gödel. Eis quatro perspectivas sobre o seu impacto na forma como percebemos o mundo.



Kurt Gödel




On Formally Undecidable Propositions
Of Principia Mathematica And Related Systems




Born: 28 April 1906 in Brünn, Austria-Hungary (now Brno, Czech Republic).

Émile Bernard


Breton Woman and Haystacks, around 1890, oil on pulpwood board, Ackland Art Museum, North Carolina, USA

Émile Bernard was born 28 April 1868 in Lille, France.

António de Oliveira Salazar


28/4/1889 - 27/7/1970

27 abril 2005

Emil Jakob Schindler


Hafen von Ragusa bei Abendstimmung im Dezember, 1889, oil on canvas, 75 x 45 cm, Historisches Museum Wien

Emil Jakob Schindler, born on 27 April 1842, in Vienna, Austria.

26 abril 2005

Édouard Cortès


Le Café Balthazard, Place de la Republique, oil on canvas, 18 x 25 1/2 inches

Édouard Leon Cortès was born in Lagny, France, on April 26, 1882.

Ludwig Wittgenstein



The limits of my language
means the limits of my world.


Ludwig Wittgenstein (26/4/1889 - 29/4/1951), Tractatus Logico-Philosophicus

25 abril 2005

Nine Inch Nails

Os Nine Inch Nails de Trent Reznor vão lançar um novo CD a 3 de Maio: With Teeth. O vídeo do primeiro single extraído desse CD - The Hand That Feeds - pode ser visto aqui.


Filmes novos, Parte II

Alguns nomes: Hou Hsiao-hsien, Jim Jarmusch, Lars von Trier, Gus Van Sant, David Cronenberg. Vejam o site oficial do evento ou, comme d'habitude, o The New York Times.

Filmes novos, Parte I

You can learn more about The Tribeca Film Festival at their site, or through this article.

Ontem, na 2:



Um belíssimo filme a (re)ver, sempre.

Gustave Boulanger


Phryne, 1850, oil on Canvas, 185 x 152 cm, Van Gogh Museum, Amsterdam.

Gustave-Clarence-Rodolphe Boulanger, born 25 April 1824 in Paris, France.

Ella Fitzgerald

CliCK!
25/4/1918 - 15/6/1996

24 abril 2005

Takagi Masakatsu


Video still from [ The Color Of Empty Sky ] video by Takagi Masakatsu + Saeko Takagi

Para os que estão em Nova Iorque, a sugestão da exposição de Takagi Masakatsu (details); para os que não estão em Nova Iorque, podem ver mais aqui; e para todos os outros, uma pequena amostra...
Sounds familiar?

No prato

L'Appassionata

Aqui, tocada por Artur Pizarro:

Lugansky

A interpretação de Nikolai Lugansky da Sonata N.º 23 em Lá menor, Op. 57 (Appassionata), valeu por toda a Festa da Música.



Joe Henderson


24/4/1937

Willem de Kooning


Composition, 1955. Oil, enamel, and charcoal on canvas, 79 1/8 x 69 1/8 inches. Solomon R. Guggenheim Museum.

Willem de Kooning was born April 24, 1904, in Rotterdam, Netherlands.

23 abril 2005

Van der ...who?

Citadel reverberates to a thousand voices, now dumb: what have we become? What have we chosen to be? Now, all history is reduced to the syllables of our name - nothing can ever be the same: now the Immortals are here. At the time, it seemed a reasonable course to harness all the force of life without the threat of death, but soon we found that boredom and inertia are not negative, but all the law we know, and dead are Will and words like survival. Arrival at immunity from all age, all fear and all end...Why do I pretend? Our essence is distilled and all familiar taste is now drained, and though purity is maintained, it leaves us sterile. Living through the millions of years, a laugh as close as any tear....Living, if you claim that all that entails is breathing, eating, defecating, screwing, drinking, spewing, sleeping, sinking ever down and down and ultimately passing away time which no longer has any meaning. Take away the threat of death and all you're left with is a round of make-believe; marshal every sullen breath and though you're ultimately bored by endless ecstasy that's still the ring by which you hope to be engaged to marry the girl who will give you forever - that's crazy, and plainly that simply is not enough. What is the dullest and bluntest of pains, such that my eyes never close without feeling it there? What abject despair demands an end to all things of infinity? If we have gained, how do we now meet the cost? What have we bargained, and what have we lost? What have we relinquished, never even knowing it was there? What chance now of holding fast the line, defying death and time Everything we had is gone? Everything we laboured for and favoured more than earthly things reveals the hollow ring of false hope and of false deliverance. But now the nuptial bed is made,the dowry has been paid, the toothless, haggard features of Eternity now welcome me between the sheets to couple with her withered body--my wife. Hers forever, hers forever, hers forever in still life.

Still life - Van der Graaf Generator.

James Sant


Miss Martineau's Garden, 1873, oil on canvas, 311 x 470 mm, Tate Collection.

James Sant, born on 23 April 1820 in Croydon, England.

22 abril 2005

Charlie Mingus


22/4/1922 - 5/1/1979

Richard Diebenkorn


Still Life: Cigarette Butts and Glasses, 1967, black ink, conte crayon, charcoal, and ball-point pen on wove paper, 35.2 x 42.5 cm (13 15/16 x 16 3/4 in.); NAtional Gallery of Art, Washington, D.C.

Richard Clifford Diebenkorn, Jr., born April 22, 1922 in Portland, Oregon, U.S.A.

21 abril 2005

They're back!



Na próxima segunda-feira será posto à venda o novo CD dos Van der Graaf Generator.

Bureau de tabac

Je ne suis rien
Jamais je ne serai rien.
Je ne puis vouloir être rien.
Cela dit, je porte en moi tous les rêves du monde.

Fenêtres de ma chambre,
de ma chambre dans la fourmilière humaine unité ignorée
(et si l'on savait ce qu'elle est, que saurait-on de plus ?),
vous donnez sur le mystère d'une rue au va-et-vient continuel,
sur une rue inaccessible à toutes les pensées,
réelle, impossiblement réelle, précise, inconnaissablement précise,
avec le mystère des choses enfoui sous les pierres et les êtres,
avec la mort qui parsème les murs de moisissure et de cheveux blancs les humains,
avec le destin qui conduit la guimbarde de tout sur la route de rien.

Je suis aujourd'hui vaincu, comme si je connaissais la vérité;
lucide aujourd'hui, comme si j'étais à l'article de la mort,
n'ayant plus d'autre fraternité avec les choses
que celle d'un adieu, cette maison et ce côté de la rue
se muant en une file de wagons, avec un départ au sifflet venu
du fond de ma tête,
un ébranlement de mes nerfs et un grincement de mes os qui démarrent.

Je suis aujourd'hui perplexe. comme qui a réfléchi, trouvé, puis oublié.
Je suis aujourd'hui partagé entre la loyauté que je dois
au Bureau de Tabac d'en face, en tant que chose extérieurement réelle
et la sensation que tout est songe, en tant que chose réelle vue du dedans.

J'ai tout raté.
Comme j'étais sans ambition, peut-être ce tout n'était-il rien.
Les bons principes qu'on m'a inculqués,
je les ai fuis par la fenêtre de la cour.
Je m'en fus aux champs avec de grands desseins,
mais là je n'ai trouvé qu'herbes et arbres,
et les gens, s'il y en avait, étaient pareils à tout le monde.
Je quitte la fenêtre, je m'assieds sur une chaise. A quoi penser ?

Que sais-je de ce que je serai, moi qui ne sais pas ce que je suis ?
Etre ce que je pense ? Mais je crois être tant et tant !
Et il y en a tant qui se croient la même chose qu'il ne saurait y en avoir tant !
Un génie ? En ce moment cent mille cerveaux se voient en songe génies comme moi-même
et l'histoire n'en retiendra, qui sait ? même pas un;
du fumier, voilà tout ce qui restera de tant de conquêtes futures.
Non, je ne crois pas en moi.
Dans tous les asiles il est tant de fous possédés par tant de certitudes !
Moi, qui de certitude n'ai point, suis-je plus assuré, le suis-je moins ?
Non, même pas de ma personne...
En combien de mansardes et de non-mansardes du monde
n'y a-t-il à cette heure des génies-pour-soi-même rêvant ?
Combien d'aspirations hautes, lucides et nobles -
oui, authentiquement hautes, lucides et nobles -
et, qui sait ? réalisables, peut-être...
qui ne verront jamais la lumière du soleil réel et quitomberont dans l'oreille des sourds ?

Le monde est à qui naît pour le conquérir,
et non pour qui rêve, fût-ce à bon droit, qu'il peut le conquérir.
J'ai rêvé plus que jamais Napoléon ne rêva.
Sur mon sein hypothétique j'ai pressé plus d'humanité que le Christ,
j'ai fait en secret des philosophies que nul Kant n'a rédigées,
mais je suis, peut-être à perpétuité, l'individu de la mansarde,
sans pour autant y avoir mon domicile :
je serai toujours celui qui n'était pas né pour ça ;
je serai toujours, sans plus, celui qui avait des dons;
je serai toujours celui qui attendait qu'on lui ouvrît la porte auprès d'un mur sans porte
et qui chanta la romance de l'Infini dans une basse-cour,
celui qui entendit la voix de Dieu dans un puits obstrué.
Croire en moi ? Pas plus qu'en rien...
Que la Nature déverse sur ma tête ardente
son soleil, sa pluie, le vent qui frôle mes cheveux ;
quant au reste, advienne que pourra, ou rien du tout...

Esclaves cardiaques des étoiles,
nous avons conquis l'univers avant de quitter nos draps,
mais nous nous éveillons et voilà qu'il est opaque,
nous nous éveillons et voici qu'il est étranger,
nous franchissons notre seuil et voici qu'il est la terre entière,
plus le système solaire et la Voie lactée et le Vague Illimité.

(Mange des chocolats, fillette ;
mange des chocolats !
Dis-toi bien qu'il n'est d'autre métaphysique que les chocolats,
dis-toi bien que les religions toutes ensembles n'en apprennent pas plus que la confiserie.
Mange, petite malpropre, mange !
Puissé-je manger des chocolats avec une égale authenticité !
Mais je pense, moi, et quand je retire le papier d'argent, qui d'ailleurs est d'étain,
je flanque tout par terre, comme j'y ai flanqué la vie.)

Du moins subsiste-t-il de l'amertume d'un destin irréalisé
la calligraphie rapide de ces vers,
portique délabré sur l'Impossible,
du moins, les yeux secs, me voué-je à moi-même du mépris,
noble, du moins, par le geste large avec lequel je jette dans le mouvant des choses,
sans note de blanchisseuse, le linge sale que je suis
et reste au logis sans chemise.

(Toi qui consoles, qui n'existes pas et par là même consoles,
ou déesse grecque, conçue comme une statue douée du souffle,
ou patricienne romaine, noble et néfaste infiniment,
ou princesse de troubadours, très- gente et de couleurs ornée,
ou marquise du dix-huitième, lointaine et fort décolletée,
ou cocotte célèbre du temps de nos pères,
ou je ne sais quoi de moderne - non, je ne vois pas très bien quoi -
que tout cela, quoi que ce soit, et que tu sois, m'inspire s'il se peut !
Mon coeur est un seau qu'on a vidé.
Tels ceux qui invoquent les esprits je m'invoque
moi-même sans rien trouver.
Je viens à la fenêtre et vois la rue avec une absolue netteté.
Je vois les magasins et les trottoirs, et les voitures qui passent.
Je vois les êtres vivants et vêtus qui se croisent,
je vois les chiens qui existent eux aussi,
et tout cela me pèse comme une sentence de déportation,
et tout cela est étranger, comme toute chose.)

J'ai vécu, aimé - que dis-je ? j'ai eu la foi,
et aujourd'hui il n'est de mendiant que je n'envie pour le seul fait qu'il n'est pas moi.
En chacun je regarde la guenille, les plaies et le mensonge
et je pense : « peut-être n'as-tu jamais vécu ni étudié, ni aimé, ni eu la foi »
(parce qu'il est possible d'agencer la réalité de tout cela sans en rien exécuter);
« peut-être as-tu à peine existé, comme un lézard auquel on a coupé la queue,
et la queue séparée du lézard frétille encore frénétiquement».

J'ai fait de moi ce que je n'aurais su faire,
et ce que de moi je pouvais faire je ne l'ai pas fait.
Le domino que j'ai mis n'était pas le bon.
On me connut vite pour qui je n'étais pas, et je n'ai pas démenti et j'ai perdu la face.
Quand j'ai voulu ôter le masque
je l'avais collé au visage.
Quand je l'ai ôté et me suis vu dans le miroir,
J'avais déjà vieilli.
J'étais ivre, je ne savais plus remettre le masque que je n'avais pas ôté.
Je jetai le masque et dormis au vestiaire
comme un chien toléré par la direction
parce qu'il est inoffensif -
et je vais écrire cette histoire afin de prouver que je suis sublime.

Essence musicale de mes vers inutiles,
qui me donnera de te trouver comme chose par moi créée,
sans rester éternellement face au Bureau de Tabac d'en face,
foulant aux pieds la conscience d'exister,
comme un tapis où s'empêtre un ivrogne,
comme un paillasson que les romanichels ont volé et qui ne valait pas deux sous.

Mais le patron du Bureau de Tabac est arrivé à la porte, et à la porte il s'est arrêté.
Je le regarde avec le malaise d'un demi-torticolis
et avec le malaise d'une âme brumeuse à demi.
Il mourra, et je mourrai.
Il laissera son enseigne, et moi des vers.
A un moment donné mourra également l'enseigne, et mourront également les vers de leur côté.
Après un certain délai mourra la rue où était l'enseigne,
ainsi que la langue dans laquelle les vers furent écrits.
Ensuite mourra la planète tournante où tout cela est arrivé.
En d'autres satellites d'autres systèmes cosmiques, quelque chose de semblable à des humains
continuera à faire des espèces de vers et à vivre derrière des manières d'enseignes,
toujours une chose en face d'une autre,
toujours une chose aussi inutile qu'une autre,
toujours une chose aussi stupide que le réel,
toujours le mystère au fond aussi certain que le sommeil du mystère de la surface,
toujours cela ou autre chose, ou bien ni une chose ni l'autre.

Mais un homme est entré au Bureau de Tabac (pour acheter du tabac?)
et la réalité plausible s'abat sur moi tout soudain.
Je me soulève à demi, énergique, convaincu, humain,
et je vais méditer d'écrire ces vers où c'est l'inverse que j'exprime.

J'allume une cigarette en méditant de les écrire
et je savoure dans la cigarette une libération de toutes les pensées.
Je suis la fumée comme un itinéraire autonome,
et je goûte, en un moment sensible et compétent,
la libération en moi de tout le spéculatif
et la conscience de ce que la métaphysique est l'effet d'un malaise passager.

Ensuite je me renverse sur ma chaise
et je continue à fumer
Tant que le destin me l'accordera je continuerai à fumer.

(Si j'épousais la fille de ma blanchisseuse,
peut-être que je serais heureux.)
Là-dessus je me lève. Je vais à la fenêtre.

L'homme est sorti du bureau de tabac (n'a-t-il pas mis la monnaie dans la poche de son pantalon?)
Ah, je le connais: c'est Estève, Estève sans métaphysique.
(Le patron du bureau de tabac est arrivé sur le seuil.)
Comme mû par un instinct sublime, Estève s'est retourné et il m'a vu.
Il m'a salué de la main, je lui ai crié: "Salut Estève !", et l'univers
s'est reconstruit pour moi sans idéal ni espérance, et le patron du Bureau de Tabac a souri.

Fernando Pessoa, 15.01.1928

Petrus Van Schendel


The Candlelit Market, oil on canvas, 30.98 x 39.21 inches [78.7 x 99.6 cm]

Petrus van Schendel was born in Terheyden, North Brabant, Netherlands, on April 21st, 1806.

20 abril 2005

Invocation

Invocation becomes declaration;
Worship becomes recognition.
When blessings nature,
One glimpses the source.
in Deng Ming-Dao, 365 Tao Daily Meditations.

Joan Miró


Harlequin's Carnival. 1924-25. Oil on canvas. 66 x 93 cm. Albright-Knox Art Gallery, Buffalo, NY, USA.

1893, 20 April: Birth of Joan Miró i Ferrá at 9.00 p.m. at number 4 Passatge del Crèdit, Barcelona, Spain.

19 abril 2005

I wonder...

Se se diz que os cardeais dependem da inspiração divina - quiçá do próprio Espírito Santo - para a escolha do Papa, o facto de apenas se exigir uma maioria de dois terços quer dizer que, em média, um terço dos cardeais pode não "receber" a mensagem?

Pior ainda: o facto de não se chegar a um resultado logo ao fim da primeira votação, sendo necessárias várias tentativas, quer dizer que a inspiração divina dos cardeais...tem dias?

E se é escolhido um Papa que não votou em si mesmo?

Eva Gonzalès


Morning Awakening, 1876, oil on canvas. Kunsthalle Bremen, Bremen, Germany.

Eva Gonzalès, born 19 April 1849 in Paris, France.

18 abril 2005

Un certain regard


Harlem River, 30.03.05

No prato

CliCK!

Para ouvir So What The Fuss, o primeiro single extraído de A Time to Love, CliCK!

Numbers

One gives birth to two, two gives birth to three,
Three gives birth to the ten thousand.
One hundred and eight counts makes one cycle,
Constant turning creates all things.
in Deng Ming-Dao, 365 Tao Daily Meditations.

Ludwig Meidner


The Last Day, 1916, Oil on canvas, 100 x 150 cm, Jüdisches Museum der Stadt Frankfurt am.

Ludwig Meidner, born 18 April 1884 in Bernstadt, Silesia, Prussia (now Germany).

17 abril 2005

HELP!

Por acaso não haverá por aí alguém que tenha uns bilhetinhos a mais para os concertos n.º 64, 72 e 130 da Festa da Música?


Withdrawal

Activity is essential, but exhausting,
And its importance is only on the surface.
Withdraw into Tao at the end of the day.
Returning is renewal.
in Deng Ming-Dao, 365 Tao Daily Meditations.

Casa do Saber

CliCK!

[Via Veja]

Brian Eno

Taking Downing Street By Strategy?

George Cole


Autumn Morning, 1891, Oil on canvas, 815 X 1328 mm

George Vicat Cole, born 17 April 1833 in Portsmouth, Hampshire, England, United Kingdom.

16 abril 2005

Análise política e recomendações do Professor...

...Nuno Rogeiro, no RCP ou no arquivo semanal.

Carefree

Two ducks nestled in lake-side grass.
Both marked by the same brilliant purple at the wing.
Water provides food, bath, and play,
What need do they have for scholarship?
in Deng Ming-Dao, 365 Tao Daily Meditations.

Un certain regard


Yellow Cab, 01.04.05